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« Le 16 novembre, nous fêterons les cinq ans du prix Jules Rimet. Un quinquennat, déjà ! »  débute Renaud Leblond, Présidentde l’association Jules Rimet, dans son édito spécial, publié à l’occasion de l’anniversaire du Prix.

« Je me souviens encore du coup de fil passé à Yves Rimet, petit-fils de Jules, et de sa réponse quand je lui ai demandé si l’on pouvait donner le nom de son grand-père à notre idée de prix : « J’ai dit non à beaucoup de choses, mais un prix qui célèbre chaque année le sport et la littérature, c’est tout ce qu’il aurait aimé, alors banco ! » Notre petite entreprise était lancée. Elle s’est concrétiséegrâce au soutien fidèle et généreux de la Fondation Jean-Luc Lagardère et de son administrateur, le bibliophile Pierre Leroy. » se rappelle Renaud Leblond.

Lorsque l’on sait que le credo de Jules Rimet était de favoriser l’intégration sociale par le sport, la création de l’association et du Prix Jules Rimet fait tout son sens. Pour Renaud Leblond, cette petite entreprise« a trouvé aussi son identité dans une conjugaison inédite : un prix littéraire d’un côté, des ateliers d’écriture pour les jeunes des clubs de foot de l’autre. ».

Renaud Leblond se souvient, « des dizaines de jeunes ont rédigé des quatrième de couverture, imaginé des suites de romans, joué les petits libraires en proposant leurs « coups de cœur », le tout sous la houlette du talentueux Hafid Aggoun. ».
Le Président ajoute ne pas avoir oublié les mots de Bafétimbi Gomis, joueur de foot international, venu rencontrer les jeunes de l’Olympique Lyonnais : « Profitez bien de ces ateliers, les gars, j’ai trop souffert dans ma vie de ne pas réussir à écrire un mot, même pas une dédicace ».

Pour cette cinquième édition, l’association Jules Rimet souhaitait un lieu singulier et pour Renaud Leblond « le hasard d’une balade à bicyclette a fait l’affaire. Dans le 15ème, en face du marché aux livres, un bistrot sans poignée sur la porte et recouvert de vieilles photos de Marcel Cerdan et de Georges Brassens, a piqué notre curiosité. On a toqué et on s’est retrouvés « Aux sportifs réunis, chez Walczak », du nom de Yanek Walczak, tour à tour galibot, boxeur, légionnaire et bistrotier. Ici, Brassens avait sa table. Puis Renaud, Pivot, Nucera, ou encore Belmondo pour qui ce bistrot hors du temps ressemble à un roman de Blondin. ».

La cinquième édition du Prix Jules Rimet, « ce devait être là et nulle part ailleurs » conclut Renaud Leblond.

 
Retrouver l’ensemble de l’édito ici

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